Publié le 28 mai 2014 à 15 h 23
Auteur : Denis-Michel Thibeault
CHAUTVA.COM
Une centaine d’entrepreneurs souhaitent faire de l’économie sociale le fer de lance de l’économie en Gaspésie. Les représentants d’entreprises se sont réunis mercredi à Percé pour trouver une stratégie pour passer de la parole aux actes.
«Chez nous on dit : l’entrepreneuriat collectif c’est capital et l’économie sociale c’est une économie ancrée dans le milieu » Nous disait André Richard, Porte-parole du pôle régionale économie sociale Gaspésie.
L’exercice d’aujourd’hui visait à démystifier l’entrepreneuriat sociale en Gaspésie. La région est déjà proactive en économie sociale, mais sa relance est primordiale à la survie. En chiffre, l’économie sociale c’est 3000 emplois dans la région, 1 milliard de revenu dont 37 millions sont réinvestis en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
«Nous avons plein de secteurs où l’ont intervient et les gens ne le savent pas. Nous voulons faire reconnaître ces entreprises-là et tout ce qu’elles amènent» continuait monsieur Richard.
« Plutôt que d’attendre que quelqu’un d’autre vienne investir, que le sauveur vienne d’ailleurs. La solution c’est la prise en charge collective. Expliquait la conférencière, Nancy Neamtan. Nous savons que ça fait partie de l’histoire de la Gaspésie, mais aussi de notre présent… de votre présent. »
Basé sur la collectivité
La force de l’économie sociale réside dans ses membres. La survie de ce secteur économique repose sur l’effort collectif. Un trait culturel déjà très présent dans l’identité gaspésienne.
« Moi je pense que c’est le fer de lance de l’économie régionale » Selon Claude Roy, directeur général de CIEU-FM
« Évidemment, nous parlons d’utiliser les services de ces entreprises-là. L’achat local, si une épicerie veut rester dans un village les villageois doivent continuer à acheter. Nous parlions des corvées, comment les gens peuvent donner un coup de main pour réduire les coûts. » Avançait madame Neamtan.
La Gaspésie a souvent été frappée dans le passé par des fermetures de grandes usines qui laissaient à la rue plusieurs ouvriers. Une journée de réseautage et d’échange sur le sujet d’économie sociale permet d’appendre à ne plus dépendre des autres.