21 juin 2023, Gaspé – Le rapport d’activités du Pôle d’économie sociale Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine témoigne de la consolidation du leadership de l’organisation dans ses 4 grands rôles auprès des entreprises et des acteurs de l’écosystème de soutien en économie sociale dans la région. Le 14 juin dernier, à l’occasion de la Journée régionale de l’économie sociale, le Pôle a présenté ses résultats lors de l’assemblée générale annuelle et a souligné chaleureusement l’apport de Sandra McNeil, qui terminait son mandat à la présidence du Pôle. C’est avec enthousiasme que le conseil d’administration a élu à titre de présidente Elsa Pépin, directrice générale du Bourg de Pabos, une entreprise d’économie sociale de la MRC du Rocher-Percé.
Les résultats des 4 rôles du Pôles – Au total ce sont 350 personnes qui ont participé aux activités lors de la dernière année. L’équipe du Pôle a doublé ses évènements dans le rôle de valorisation de l’économie sociale en passant de 4 à 8 actions dans ce volet. Les apparitions médiatiques ont également doublé, ce qui a permis de rejoindre de nouveaux publics qui ne sont pas familiers avec l’économie sociale (ÉS). En continuité avec l’année précédente dans le rôle de renforcement, le Pôle a appuyé 41 entreprises collectives du territoire en réalisant 20 accompagnements auprès d’entreprises collectives et en réalisant 4 activités mobilisatrices et formatrices réfléchies pour celles-ci. Le rôle de soutien à l’émergence d’entreprises d’économie sociale est devenu une partie intégrante de l’identité de l’organisation : le Pôle se reconnaît comme un acteur créatif et proactif dans la mise en place et l’accompagnement de solutions innovantes pour nos collectivités. Le Pôle a proposé 6 évènements axés sur l’idéation de solutions collectives, dont 4 laboratoires sur les logements collectifs et a complété la cohorte d’hiver de l’incubateur d’entreprises collectives SISMIC. L’incubateur a permis de propulser un projet d’escalade en Gaspésie et d’outiller en économie sociale d’autres jeunes curieux sur l’entrepreneuriat collectif. Finalement, un an s’est écoulé depuis l’exercice de planification stratégique triennale et l’organisation a pu progresser sur divers dossiers. On peut mentionner plusieurs actions en lien avec le rôle de déploiement d’un écosystème de soutien fort, soit la démarche d’identification des organismes et regroupements soutenant les entreprises d’ÉS et la réalisation d’actions préliminaires pour concrétiser une Table régionale en économie sociale.
À venir pour l’organisation – À l’agenda, on prévoit franchir des grands pas d’ici 2025, tels que la mise en place d’un fonds régional pour l’ÉS, le renouvellement du processus de reconnaissance des EÉS en GÎM et du membership du Pôle et, on l’espère, l’adoption d’une entente sectorielle régionale via les 6 territoires et le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) qui permettrait la mise en place d’actions structurantes pour un déploiement viable de l’économie sociale au profit des collectivités gaspésiennes et madeliniennes.
Vie associative – Le 14 juin, ce sont 34 participants qui ont pris part à la Journée régionale de l’économie sociale, dont 16 personnes en virtuel, et 18 en présence à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils. Lors de l’assemblée générale annuelle, les membres ont renouvelé le mandat de plusieurs administrateurs et ont élu une nouvelle administratrice, Marie-Lise Tremblay, directrice de l’entreprise Entre-tiens d’Avignon. C’est Elsa Pépin, directrice générale du Bourg de Pabos, qui a été élue à la présidence par les membres du conseil d’administration.
Une programmation réfléchie pour les entreprises collectives – La Journée régionale de l’économie sociale présentait en matinée le panel sur les modèles de gestions qui a permis aux participants d’explorer des structures alternatives pouvant potentiellement mieux correspondre à leur culture organisationnelle. Nous avions parmi les panélistes Steve Pontbriand et Marie-Michèle Plante pour aborder la codirection d’entreprise chez Musique du Bout du Monde, Lori Palano de Percolab pour démystifier le leadership horizontal et les astuces pour l’implanter, puis Véronique Chiasson du Carrefour Jeunesse Emploi des Îles pour partager les stratégies et considérations à avoir pour mutualiser des ressources humaines entre organisations. L’après-midi fut l’occasion de plonger dans la thématique de la finance participative, soit des fonds provenant de la communauté, et mieux comprendre les parts privilégiées, les obligations communautaires et les campagnes de sociofinancement. Pour nous aider à saisir les opportunités et particularités de ces stratégies, nous avions avec nous Didier K. Muamba du Réseau d’investissement social du Québec et Mathieu Laplante, directeur régional de La Ruche. La programmation s’est bouclée avec un atelier de codéveloppement, puis un cocktail lors duquel ont été présentés les produits financiers du RISQ.
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Renseignements et demandes d’entrevues :
Noémie Bernier, Directrice du Pôle d’économie sociale GÎM
Direction@polegim.net | tel.: 418-360-4203
Rapport d’activités 2023-2023: https://economiesocialegim.com/wp-content/uploads/2023/06/Rapport-dactivite-2022-2023-1.pdf
Complément d’information
Le Pôle d’économie sociale de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine – Dédié au développement de l’économie sociale sur son territoire, le Pôle regroupe les entreprises collectives de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine dont la finalité est économique et sociale. Il travaille pour elles et avec elles à les renforcer ; à valoriser l’économie sociale, ses principes et ses retombées ; à soutenir l’émergence de l’économie sociale comme modèle entrepreneurial de développement territorial ; et à déployer un écosystème de soutien fort.
L’économie sociale – Prenant la forme d’organismes à but non lucratif, de coopératives ou de mutuelles, les entreprises d’économie sociale effectuent la vente ou l’échange de biens et services non pas pour faire du profit, mais pour répondre aux besoins de leurs membres ou de la communauté qui les accueillent. Elles sont exploitées conformément aux principes suivants : gestion démocratique, autonomie de gestion, réponse à un besoin, primauté des personnes sur le capital et prise en charge collective.
